On vous propose ici une liste de précautions pour naviguer en sécurité en planche à voile. Il est évident qu’elle n’est pas exhaustive, car il y aura ceux qui pourront fournir d’autres exemples, et quelques-uns d’entre eux ne semblent pas rationnels.
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Ne pas naviguer seul
C’est l’une des activités les plus risquées que nous puissions faire, quel que soit notre niveau, en plus d’être beaucoup plus ennuyeuse que de naviguer avec d’autres personnes.
Il est difficile de prétendre « je n’y vais pas » si le temps est propice à la baignade et que l’eau est vide. Cependant, considérons les répercussions de l’entrée si quelque chose se produit. Qui prévenez-vous ? Qui vous assistera jusqu’à l’arrivée des secours, si vous n’êtes pas en mesure de les alerter ? Alternativement, on peut converser avec une personne à terre dans de telles situations (le serveur au bar, le magasin de surf, etc.). Les gens sont souvent serviables lorsqu’on leur demande de garder un œil sur vous, mais vous devez déterminer si ce degré de protection est suffisant pour vous.
Assurez-vous que quelqu’un sache où vous êtes
Il est crucial qu’une personne qui ne surfe pas comprenne où nous allons, à quelle heure nous avons l’intention d’entrer dans l’eau et à quelle heure nous avons l’intention de sortir de l’océan. Le simple fait de poster un message sur Whatsapp ou un SMS avec ces informations nous donne la certitude que quelqu’un sait où nous sommes et que nous lui manquerons si nous ne nous reconnectons pas à l’heure indiquée.
En sortant de l’eau, il est impératif que vous les informiez que tout va bien. Il est assez courant de quitter l’eau pour prendre une bière avec ses copains et de ne pas les informer.
S’échapper du vent terrestre
En pleine mer, les vents de terre ou de mer sont assez dangereux. Il est facile de tomber dans l’océan lorsque le vent souffle au large. Nous pensons naviguer près de la côte et qu’il ne se passe rien, etc.
Cependant, lorsque nous sommes fatigués, que nos mouvements commencent à défaillir ou que nous sommes trop dans l’eau, le retour à la côte devient une tâche ardue.
Porter une housse imperméable pour un téléphone portable
C’est peut-être un inconvénient, mais cela pourrait vous sauver la vie. En outre, il est judicieux d’avoir le numéro d’urgence programmé dans vos favoris. En cas d’urgence, nous ne serons pas en mesure de vérifier le répertoire ou de nous rappeler comment les informations ont été enregistrées.
Pour cela, il est essentiel de savoir à l’avance comment expliquer où nous nous trouvons. Cela signifie que nous devons avoir « pré-enregistré » dans notre esprit ce que nous dirons à la personne qui répond au téléphone, afin qu’elle sache où nous sommes. Des choses comme la distance approximative de la côte, la présence de tout élément distinctif (phare, bouée, brise-lames, structure isolée, etc.), si l’endroit est à l’est ou à l’ouest, etc. Gardez à l’esprit qu’au moins deux références distinctes seront nécessaires pour nous trouver.
Vérifier le matériel
Si nous allons passer une semaine entière à naviguer, il n’est pas indispensable de naviguer tous les jours, mais le premier jour est requis. Les zones particulièrement délicates sont :
- La ligne de flèche, les deux lignes de bôme (tête et point d’écoute), les lignes de harnais, et les lignes de pied de mât (si le mât est de type bullet) constituent les cordages.
- Caoutchouc et/ou plastique : le tendon ou le silentblock du pied de mât et la tête de bôme.
- Fibre : examinez la jonction entre le mât et les ailerons pour détecter les fissures ou l’usure qui peuvent signaler une rupture probable.
- Vis : footstraps, ailerons et pied de mât.
Il est également fortement conseillé d’avoir à portée de main un kit de réparation pour les principaux composants de notre équipement.
Le port d’une combinaison de plongée
En raison de la température de l’eau à certains endroits, cela n’est pas concevable. Il existe des situations dans lesquelles elle est totalement inutile. Le fait est que nous devons considérer le néoprène comme un élément de sécurité lorsque nous envisageons de l’utiliser. Le néoprène fournit deux facteurs essentiels en cas d’accident :
- La protection contre le froid
- La flottabilité
Nous devons nous rappeler que les sensations que nous éprouvons en entrant et en sortant de la mer, en étant réchauffés par le soleil et en nous engageant dans l’action physique de la navigation ne sont pas les mêmes que lorsque nous devons flotter pendant deux ou trois heures. Dans ces circonstances, l’hypothermie est un ennemi redoutable, et se protéger du froid dans toute la mesure du possible est crucial pour le succès du sauvetage.
Si nécessaire, la flottabilité, le deuxième facteur, peut également jouer un rôle important. Bien que la planche doive toujours être notre principale aide à la flottabilité (nous ne devons jamais la lâcher ! !), cette aide supplémentaire réduira la quantité de travail nécessaire.
La visibilité peut aussi se faire avec des rash guards. Le port des rash guards qui augmente la visibilité à distance.
De nos jours, les combinaisons de plongée sont incroyablement souples et confortables, c’est pourquoi il est toujours conseillé d’en porter une.
Autres mesures de prévention
Voici d’autres méthodes de prévention peu coûteuses. Elles peuvent nous aider à éviter une circonstance désagréable ou à la résoudre plus efficacement si elle se produit :
- S’hydrater. Il est toujours vital d’entrer dans l’eau en étant hydraté.
- Examinez les voies d’évacuation disponibles.
- Vérifiez les prévisions météorologiques. Sachez si le vent est susceptible de diminuer ou d’augmenter, ainsi que les marées, etc.
- Observez l’heure du coucher du soleil. Si nous entrons dans l’eau à la onzième heure, il est prudent de ne pas rester dans l’eau avant que tout le monde soit sorti et de s’assurer que tout le monde est sorti avant de partir.
Enfin, le bon sens. Connaître son niveau, connaître sa place, connaître le vent, la mer et sa condition physique. Rappelez-vous que nous sommes sur l’eau pour passer un bon moment, pas pour passer un moment horrible. Il est essentiel de respecter la mer et de ne jamais sous-estimer ce qui peut arriver. À cet égard, il est également indispensable d’être attentif aux besoins des autres, qu’il s’agisse de véliplanchistes, de kitesurfers ou de pagayeurs. Nous avons l’obligation d’aider toute personne se trouvant dans une situatio